La création d’images est un aussi un temps pour exprimer des choses peut-être indicibles. Le passage à l’adolescence expérimente notre construction identitaire et culturelle. C’est ce que nous tentons de faire avec ces portraits réalisés un lundi matin de février, avec l’aide de Leila.
Ainsi, les élèves de la fondation Vallée questionnent notre lien aux choses et notre attachement à ces objets intimes et privés. L’objet choisi par les élèves est certes parfois photographié avec humour et dynamisme, mais leurs images réussissent à saisir cet impalpable et insaisissable que l’on peut ressentir face à nos objets « personnels ». Questionner l’ailleurs pour de jeunes photographes c’est aussi questionner ses propres repères et sa propre identité.